Expédition
Kangchenjunga (8586m) - Face Sud Ouest
12 mai - Toujours en attente
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Calendrier de l'expé
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Comme souvent au moment
de se préparer pour partir vers le sommet, la météo s’affine et change un peu.
C’est un outil précieux, mais ce n’est pas une science exacte ! C’est le moment
de faire preuve d’un peu de patience (en sachant que cette fois-ci les choses se
sont plutôt bien enchaînées, avec très peu de temps morts). Les seuls temps
morts que nous avons connus, sont ceux, indispensables, pour récupérer. Bien
entendu, une certaine attraction du sommet commence à s’exercer sur nous. Mais
une chose bien sympathique s’est chargée de calmer nos ardeurs, en même temps
qu’elle nous aura donné des forces : une fondue suisse offerte par nos amis
Régine et Cédric !
Tout le monde s'accorde à dire que la phase
d'acclimatation est essentielle dans la réussite d'une expédition de haute
altitude. Il est néanmoins intéressant de constater que les stratégies
d'acclimatation des différentes équipes présentes comportent de grandes
disparités...
Du fait du profil du Kangchenjunga - une
étape camp de base / camp 1 qui demande de l'énergie - et d'une météo qui
apporte de la neige presque tous les jours et qui impose de refaire la trace,
nous avons opté pour une acclimatation qui minimise les trajets entre les camps
et donc sans retour au camp de base : 1 nuit dans un camp 1 temporaire à 6200m,
4 nuits à 6400m et 3 nuits à 7000m avec une montée à 7200m dans une neige
profonde.
Nous nous sommes inspirés du versant nord de l'Everest qui a l'avantage d'offrir
un camp de base avancé tout confort à 6400m : à partir de ce camp, les
incursions au delà de 7000m sont "faciles" !
Après une période de 7 à 10 jours au delà
de 6000m, la plupart des organismes ne sont pas capables de fournir un effort
pour dépasser les 8000m : une phase de repos est indispensable. Le choix du camp
de base à 5500m nous paraissait trop élevé, nous avons opté pour 5 heures de
marche et une descente à Ramche, 4450m d'altitude. Avantages multiples :
rupture avec le monde minéral de l'altitude en retrouvant faune, flore,
odeurs..., air plus dense et plus humide, maintien d'un rythme dans l'expédition
pour éviter une éventuelle baisse de moral du fait d'une attente prolongée au
camp de base en attendant une fenêtre de sommet...
A voir si cette stratégie sera payante !
Ci-dessous quelques profils
d'acclimatation sur des sommets de 8000m à partir de la date d'arrivée aux camps
de base situés entre 5100 et 5700m
Profil de la phase d'acclimatation au Kangch : camp de base 5500m
Profil de la phase d'acclimatation à l'Everest : camp de base 5200m
Profil de la phase d'acclimatation au Gasherbrum 2 : camp de base 5150m
Profil de la phase d'acclimatation au Makalu : camp de base 5700m
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