L'attente : une fois acclimatés et après avoir fait le plein d'oxygène en "basse" altitude, il ne reste plus qu'à attendre le bon créneau ou la bonne fenêtre météo. Et ça, c'est souvent la partie difficile d'une expédition. Certains y laissent leur motivation, à l'image de nos compagnons de camp de base du Cho Oyu qui en septembre 2007 périclitèrent littéralement face aux conditions météorologiques calamiteuses du moment. Savoir attendre n'est pas donné à tout le monde, cette patience demande une certaine maturité que, personnellement, je ne possédais pas plus jeune. Ces temps d'attente ou l'on a l'impression souvent de perdre son temps, peuvent parfois générer des questions inutiles du type : "qu'est-ce que je fais là ?". C'est alors qu'il faut faire preuve de force de caractère pour dépasser ce genre de questions vaines en ces lieux. Et encore sommes nous chanceux, car nous pouvons assister quotidiennement à des séances de cinéma ("Les Ripoux" pour aujourd'hui), ou alors nous plonger dans les joies de la lecture. Et bien sûr, aussi discuter entre nous. Malgré tout, il est facile si l'on n'y prend pas garde de se laisser envahir par le découragement lorsque l'horizon se limite aux quelques tentes du camp de base et que la neige passe à l'horizontale. Dans ce cas, nous réactivons notre motivation en visualisant pour la nième fois l'itinéraire et ses difficultés.

François.

De quel film s'agit-il ?

Ambiance, ambiance... surtout garder le moral